Volume 6: n° 1, janvier 2009
RECHERCHE ORIGINALE
Association entre comportement sédentaire, activité physique et obésité: l’inactivité parmi les enfants actifs
Suzy L. Wong, PhD, MSc, Scott T. Leatherdale, PhD
Référence suggérée pour cet article: Wong SL, Leatherdale ST. Association entre comportement sédentaire, activité physique et obésité: l’inactivité parmi les enfants actifs. Prev Chronic Dis 2009;6(1):A26.
http://www.cdc.gov/pcd/issues/2009/
jan/07_0242_fr.htm. Consulté le [date].
ÉVALUÉ PAR LES PAIRS
Résumé
Introduction
Le comportement sédentaire et l’activité physique ne sont pas des comportements incompatibles. Le risque relatif de surcharge pondérale parmi les adolescents qui se trouvent très sédentaires et très actifs physiquement n’est pas net. Une meilleure compréhension du rapport entre comportements sédentaires, activité physique et indice de la masse corporelle (IMC) éclairerait ledéveloppement d’interventions pour la
prévention ou la diminution des surcharges pondérales.
Méthodes
En se servant du module d’activité physique de l’Action pour la santé des écoles, la planification et le système d’évaluation (ASPSE), nous avons recueilli des données issues de 25,060 élèves des classes du secondaire de la 3ème jusqu’à la terminale, dans 76 écoles secondaires de l’Ontario au Canada. Des analyses de régression logistique en fonction du sexe ont été exécutées afin
d’examiner comment l’IMC, les perceptions du poids, les influences sociales, la participation aux sports en équipe et les comportements de tabagisme s’associaient aux comportements 1) très actifs-très sédentaires, 2) peu actifs-peu sédentaires, et 3) peu actifs-très sédentaires.
Résultats
Les garçons peu actifs-très sédentaires étaient plus susceptibles de présenter une surcharge pondérale que les garçons très actifs-peu sédentaires (rapport de probabilité [RP] 1.60; avec 95% d’intervalle de confiance [IC], 1.01-2.58). Lorsque comparées aux filles très actives-peu sédentaires, les filles qui se trouvaient peu actives-très sédentaires (RP, 2.24; 95% IC, 1.23-4.09) ou très actives-très
sédentaires (RP, 1.91; 95% IC, 1.01-3.61) étaient plus susceptibles de présenter une surcharge pondérale.
Conclusion
Il se peut que le comportement sédentaire s’interpose entre l’activité physique et la surcharge pondérale. Une meilleure compréhension du comportement sédentaire par rapport à l’activité physique et la surcharge pondérale parait indispensable à la prévention et à la diminution des surcharges pondérales parmi les jeunes.