Volume 3 : N° 3, juillet 2006
RECHERCHE ORIGINALE
Validation d’un questionnaire de fréquence alimentaire pour Hispaniques
Gladys Block, PhD, Patricia Wakimoto, DrPH, RD, Christopher Jensen, PhD, MPH, Shelly Mandel, MS, Robin R. Green, PsyD, LPC
Référence suggérée pour cet article : Block G, Wakimoto P, Jensen C, Mandel S, Green R. Validation d’un questionnaire de fréquence alimentaire pour Hispaniques. Prev Chronic Dis [publication en série en ligne]
juillet 2006 [date de la référence]. Disponible sur Internet : URL : http://www.cdc.gov/pcd/issues/2006/
jul/05_0219_fr.htm.
ÉVALUÉ PAR LES PAIRS
Résumé
Introduction
La population hispanique va croître jusqu’à composer un quart de la population des États-Unis d’ici 2050. Comparés aux blancs non hispaniques, les Hispaniques présentent des taux disproportionnellement plus élevés d’obésité, de diabète et autres conditions liées au régime alimentaire. Des méthodes valides pour
l’étude de la consommation alimentaire de ce groupe sont requises.
Méthodes
De juin à septembre 2000, nous avons conduit une étude sur des hommes et femmes hispaniques à faibles revenus (n = 89) ayant été recrutés pour une étude de validation du questionnaire en espagnol sur la fréquence alimentaire utilisé dans l’étude sur la santé des femmes à travers le pays (Women’s Health Across the Nation). L’âge moyen des participants était de 36,8 ans, 42 % d’entre eux étaient de sexe masculin, et 92 %, nés au Mexique. Trois rappels de la consommation des dernières 24 heures ont fourni les données de référence. Le questionnaire de fréquence alimentaire a été administré par entrevue, avec un graphique de taille de portion comme
aide de quantification. Le questionnaire comprenait des questions sur les habitudes alimentaires des 12 derniers mois. Les valeurs moyennes en nutriments, les coefficients de corrélation et la sensibilité et la spécificité dans l’identification des personnes ayant des consommations inférieures aux niveaux recommandés ont été calculés.
Résultats
Les estimations moyennes de consommation d’énergie et de macronutriments étaient significativement plus élevées selon le questionnaire de fréquence alimentaire que par les rappels de la consommation des dernières 24 heures. Le cholestérol, les graisses saturées, les fibres alimentaires, le fer, la vitamine A et le pourcentage d’énergie
provenant des graisses n’étaient pas significativement différents. La moyenne des corrélations brutes était de 0,52 et des corrélations désatténuées, de 0,61. La sensibilité moyenne était de 0,62, et la spécificité moyenne, de 0,76.
Conclusion
Le questionnaire en espagnol sur la fréquence alimentaire de l’étude sur la santé des femmes à travers le pays semble être raisonnablement valide pour l’évaluation des consommations alimentaires des Hispaniques. Les corrélations avaient tendance à être plus élevées que celles qui sont constatées dans d’autres
études de validation auprès des populations hispaniques. L’administration par enquêteur est peut-être nécessaire chez cette population.
