Volume 3 : N° 3, juillet 2006
REVUE
Une revue des études examinant les préférences déclarées en matière de dépistage du cancer
Kathryn A. Phillips, PhD, Stephanie Van Bebber, MSc, Deborah Marshall, PhD, Judith Walsh, MD, MPH, Lehana Thabane, PhD
Référence suggérée pour cet article : Phillips KA, Van Bebber S, Marshall D, Walsh J, Thabane L. Une revue des études examinant les préférences déclarées en matière de dépistage du cancer. Prev Chronic Dis [publication en série en ligne]
juillet 2006 [date de la référence]. Disponible sur
Internet : URL : http://www.cdc.gov/pcd/issues/2006/
jul/05_0208_fr.htm.
ÉVALUÉ PAR LES PAIRS
Résumé
Introduction
Les études des préférences déclarées pour les programmes de dépistage du cancer sont utilisées pour comprendre comment les programmes peuvent être améliorés pour en maximiser l’usage. Nos objectifs étaient de mener une revue systématique des études des préférences déclarées en matière de dépistage
du cancer, d’identifier les lacunes dans la documentation et de déterminer quels types de recherches devraient être conduits à l’avenir.
Méthodes
Nous avons pris en considération toutes les études de la base de données PubMed jusqu’en mai 2005 qui mesuraient les préférences déclarées basées sur l’utilité pour le dépistage du cancer à l’aide d’une évaluation des contingences ou d’une analyse conjointe. Nous avons extrait des données sur 1) les
caractéristiques des études et 2) les résultats des études et les implications pour les politiques.
Résultats
Nous avons trouvé huit études de préférences en matière de dépistage du cancer (sur 84 identifiées). Le cancer le plus couramment étudié était le cancer du sein, et la méthode la plus couramment utilisée, l’évaluation des contingences. Nous n’avons pas trouvé d’études pour le cancer de la prostate ou les
préférences des médecins. Des études ont mis en évidence le fait que, bien que les individus soient capables de déclarer leurs préférences en matière de dépistage du cancer, ils ne comparent pas les avantages et inconvénients des tests, et un pourcentage significatif d’entre eux choisiraient volontiers de ne pas se faire dépister.
Plusieurs études ont révélé que la précision des tests et la réduction du risque de mortalité étaient des facteurs importants dans la détermination des préférences.
Conclusion
Il existe peu d’études sur les préférences en matière de dépistage du cancer. Les études disponibles n’examinent que quelques types de cancers et n’explorent pas en profondeur les implications des pratiques et des politiques. Les résultats de cette revue seront utiles pour identifier le sujet de recherches à venir, pour identifier les
méthodes de dépistage pouvant être préférées afin d’accroître l’utilisation des programmes et pour développer des interventions et politiques qui pourraient faciliter des prises de décision informées et partagées en matière de dépistage.